A l’occasion de la cérémonie de clôture de la 15ème édition du Festival International de film Documentaire d’Agadir, des partenaires de la Ruche documentaire du FIDADOC ont attribué trois prix à des porteurs de projet de films documentaires bénéficiaires de la 12ème édition de notre résidence d’écriture panafricaine qui s’est déroulée du 30 mai au 10 juin 2024.
- Prix ÉTUDOCS à STÉRÉOMAN de Cedric Twana Sheriya (Congo RDC).
La chaine Lyon Capitale TV qui coproduit et diffuse de nombreux films documentaires africains parmi lesquels plusieurs bénéficiaires de notre Ruche documentaire a souhaité soutenir cette année la pépinière du FIDADOC en dotant une bourse d’aide au développement de 1500 euros destinée à un.e des auteur.e.s de cette édition. Nous avons donc consulté tous les professionnels qui les ont rencontrés individuellement afin de choisir ensemble le porteur de projet qui nous parait avoir le plus besoin de ce soutien dans les mois à venir.
- Prix Nouvelle Aquitaine, ALCA, Institut des Afriques à AKAL de Basma Rkioui (Maroc) : « Basma nous entraine à la découverte de la montagne à Oukaïmeden, un lieu chargé de ses souvenirs de jeunesse mais aussi un paysage porteur d’histoires : celle de la colonisation, celle du changement climatique, celle de ceux qui y vivent à l’année de plus en plus seuls. Elle nous offre le territoire de son enfance aujourd’hui bouleversé. Nous avons hâte de l’accueillir en résidence et de pouvoir un jour découvrir le film sur l’écran. »
Ce prix, qui est remis pour la 2ème année, est une résidence de 2 semaines à la Villa Valmont, lieu de résidence destiné aux écritures contemporaines (situé à Lormont, dans la métropole Bordeaux). Le lauréat bénéficie d’une bourse, d’une consultation, de rencontres professionnelles et de la participation au festival « Afriques en vision » organisé par l’Institut des Afriques.
- Prix du Moulin d’Andé-CECI à GRAINE AMÈRE de Camélia GHADGHADI (Algérie, France) : « C’est un projet autour du désir d’émancipation celui qui a poussé son père à quitter l’Algérie à l’orée de la décennie noire pour finalement se conformer à la norme de la société française, celui qui au même moment a poussé une communauté à se constituer dangereusement comme une scène underground et libre dans cette Algérie du FIS. »
Afin que la jeune réalisatrice puisse poursuivre son travail d’écriture à partir de cette intuition forte que ces deux désirs peuvent être racontés dans un même film et faire ainsi aussi le récit de sa propre émancipation, le Moulin d’Andé-CÉCI lui propose un temps de résidence assorti de 2 consultations. Elle sera aussi invitée à participer aux rencontres professionnelles du CECI.
